St Martin & St Barth







                                                                                                        


Saint-Martin & St Barth est, depuis le 15 juillet 2007 , une collectivité d'outre-mer française. Avant cette date, elle faisait partie intégrante du département d'outre- mer de la Guadeloupe.
La partie sud de l’île, également appelée Saint Martin (Sin-Maarten en néerlandais ), forme depuis le 10 octobre 2010 un des quatre États du des Pays-Bas ; la fédération des Antilles néerlandaises, dont elle était l'une des cinq régions, a été dissoute à cette même date.






















Nous arrivons en Baie de Marigot. Les fonds de cette vaste baie ont une profondeur
de 2 à 3 mètres, nous mouillons dans la baie en attendant l'ouverture du pont levant
qui donne accès au lagon, Dans la partie ouest de l'île, il y a un lagon (sorte de grand lac)
accessible par deux ouvertures, une du côté français (Baie de Marigot) et une du côté
hollandais
(Simpson Bay). Nous sommes entrés dans le lagon par Marigot.
Une fois à l'intérieur, c'est généralement très calme - même si les vents sont forts,
les vagues restent assez petites.




































Lundi 11/02/2014: Le pont ouvre et nous pénétrons dans le lagon.
A gauche la marina, et partout ailleurs, des bateaux mouillés !
C’est impressionnant il y en a partout, dans ce lagon par 2 à 3m de fond.
Nous allons faire nos démarches auprès des services du Port et une petite visite de
la ville, au premier abord fort agréable.






L'histoire de cette île a en effet voulu qu'elle soit finalement partagée en deux territoires,
l'un hollandais, l'autre français; comment en est-on arrivé là?
C'est le 23 mars 1648 que quatre marins français déserteurs et cinq hollandais désireux ;
de s'y implanter signèrent un accord de partage toujours valable aujourd'hui, et basé,
selon la légende, sur le résultat d'une course à pied entre un français qui aurait triché
en prenant des raccourcis, et un hollandais.  Ceci expliquerait que le territoire français
 occupe les 3/5 des 90 km2 de l'île !







Au sud sur la partie hollandaise se situe l'aéroport international.
Le lendemain nous louons une voiture pour faire le tour de l'île.
Nous entamons notre circuit par le Nord-est.






Découverte du sommet de l'île, le Pic Paradis, à 424 mètres d'altitude.
Malheureusement, le relief alentour masque un peu les points de vue que l'on pourrait
avoir de l'île. Nous redescendrons pour nous enfoncer ensuite dans la vallée de
Colombier,  le plus verdoyant de l'île.























Située sur la partie française, au nord de l'île de Saint Martin, la Marina privée de
Lonvilliers est installée dans l'anse Marcel, bien abritée, et proche de l'aéroport.
La route côtière qui fait le tour de Terres Basses permet néanmoins d'accéder à de
superbes plages,  à l'extrémité de cette dernière commence le territoire hollandais, 




        
























       Monument de la frontière franco hollandaise de St Martin
Sin-Maarten est hollandaise. Pas de frontière, juste un panneau de bienvenue quand
vous passez la limite du territoire et là, changement de décors : des complexes hôteliers,
dédiées au commerce free taxe.





C'est donc sur plus d'un kilomètre une succession de boutiques dédiées aux touristes :
bijouteries joailleries, parfumeries, produits électroniques, enseignes de luxe, etc.
A Phillipsburg  l'achat d'un appareil photo devrait grandement améliorer la qualité
des images du site! Le Florin est la monnaie officielle de la partie hollandaise ,
côté français l'Euro est bien sûr la monnaie officielle mais en ce moment avec son
taux de change favorable le touriste américain y perd, c'est pas bon pour le business.
Restons bons amis, je te prends tes $ au prix de l"€, et le rêve français redevient
accessible, incroyable mais vrai !


































Cet avion arrive au dessus de la plage de baie Maho et je peux vous dire que lorsque
cette grosse bête vous passe à quelques mètres au dessus de la tête il y a du sable qui
vole mais alors quelle émotion !
Comme Saint-Barth, la petite sœur, l'île de Saint-Martin dépend administrativement
de la Guadeloupe et elle est zone franche des deux côtés de sa frontière interne.



          

  Marigot, la capitale française de st Martin

Marigot est la capitale de la partie française de l’île de Saint-Martin.
Le nom de la ville provient des marécages qui s'y trouvaient autrefois : les marigots.
Aujourd’hui, la commune compte l’ensemble des services administratifs
Nous montons à pied au fort Saint-Louis d'où l'on bénéficie d'une vue magnifique sur
la ville, l'océan et le lagon. St-Martin, c'est accueillant, coquet, simple, assez gros
pour y trouver tous les services et encore assez petit pour y trouver des coins tranquilles.

.




La Marina Royale et le bord de mer sont les endroits les plus appréciés des visiteurs.
Il y fait bon flâner en famille ou entre amis. Arrêtez nous dans un des nombreux
restaurants et laissez nous surprendre par les spécialités locales !

Après une navigation de quelques heure, nous approchons de St Barthelemy, le
mouillage est bondé. Nous finissons par trouver une petite place.
Sans attendre, nous partons sillonner la ville Gustavia.

      Histoire de Saint-Barthélemy


En 1784 , l'île est cédée par Louis XVI au roi Gustave III de Suède 
contre un droit d'entrepôt à Göteborg .
Les Suédois font de Saint-Barthélemy un port franc en 1785.
En hommage au roi de Suède, le principal bourg de l'île (Le Carénage)
est renommé Gustavia  vers 1787
L'île est rétrocédée à la France  officiellement le 16 mars 1878  et
rattachée alors à la Guadeloupe  dont elle devient une commune en 1946.
Saint-Barthélemy se situe à 230 km au nord-ouest de la Guadeloupe, et à
25 km au sud-est de Saint Martin.






Description
L'île, très montagneuse, habitée en majorité par les descendants des colons
normands et bretons. L'agriculture est peu développée en raison de l'aridité du sol.
La principale activité économique de l'île est le tourisme de luxe.
























Après avoir jeté l’ancre dans la rade, nous rejoignons en annexe Gustavia,
Disposée en fer à cheval autour d'une rade aux allure de chenal bien protégée et
surveillée par quatre forts aujourd'hui en ruine,
Gustavia affiche clairement la vocation portuaire qui fut sa raison d'être historique.
Autour du port, le long des petites rues, ce n’est qu’une succession de boutiques de
luxe (vêtements, chaussures, bijoux…) qui distribuent les marques les plus réputées…
La population noire est quasi inexistante, on ne croise que des Français ou des Américains, 
Bienvenue à St-Barth, petit « St-Trop » des Antilles !





Aujourd’hui c’est journée quad, à la découverte de St-Barth.
Compte tenu de la grandeur de l'île, une journée est largement suffisante
pour en faire le tour; d'ailleurs, et ce n'est pas une mauvaise formule car les
endroits pour se garer, même hors de la ville sont rares.





Nous commençons par un petite grimpette vers le phare de Gustavia.





Nous avons une jolie vue sur la baie et le port de Gustavia.
Ce qui frappe dès que l'on sort de la ville, c'est le côté très aride des
paysages ici les cactus sont rois, notamment les cactus colonnes,






En suivant la route Au rond point, L’ARAWACK Symbole de « l’âme de St Barth »
Ce guerrier armé d’une lance dans la main droite, protège son rocher.
Avec le lambi, il reproduit le cri de la nature. A ses pieds, un pélican symbole de l’île,
il évoque le milieu de l’air et la survie par la pêche.
L’iguane symbolise la terre ainsi que la sagesse et la patience,
Pour les amateurs de sueurs froides, l’aéroport de la Baie de St Jean.
En venant de l’ouest le pilote doit plonger au ras du col de la tourmente (le bien nommé)
sur la très courte piste en contrebas, et vite toucher le sol au risque de se retrouver
les roues dans l’eau.






La piste, très courte, nécessite un entraînement spécial: chaque pilote doit obtenir une
certification spéciale pour se poser sur St Barth.
Seuls les avions de moins de 20 places peuvent atterrir ici et de jour uniquement car la
piste n'est pas éclairée...

























C’est une bien jolie île, avec du relief, de magnifiques anses bordées de sable blanc
et une eau turquoise (et oui, encore ! mais on ne s’en lasse pas ). Par endroit, la
végétation et la côte assez découpée rappellent tantôt la Bretagne, tantôt la Corse.























Les jolies maisons sont bien intégrées et souvent cachées dans la végétation, ce qui
ne dénature en rien le paysage. Oui, c’est vraiment une belle petite île, et malgré la
clientèle très « jetset » nous en garderons un bon souvenir.
Nous arrivons ensuite à St Jean et ses jolies petites criques, toujours de sable blanc
et eaux turquoise. Il n'y a pas foule sur le plage.




Le site de la baie de St Jean est magnifique; sa plage est très belle; elle a été la 1ère
a se développer à St Barth; c'est là qu'a été ouvert le 1er hôtel de l'île, l'Eden Rock,
construit sur un rocher au milieu de la baie.
Celle-ci a vu depuis se développer de nombreux restaurants, Après St Jean, la route,
très escarpée, continue sur Lorient, ce qui confirme l'origine bretonne des habitants;
sa grande plage aux eaux claires . Plus loin, on arrive sur la côte au vent à Marigot,
puis Grand et Petit Cul de Sac; cette zone est encore très sauvage et quasi désertique
le paysage est magnifique,

  La grande saline


                                                       
                               
Au sud, après avoir passé les anciennes salines exploitées par les St Barths, on arrive
à la magnifique plage de la Grande Saline.

Anse du Gouverneur




Encore un très belle plage de sable blanc, très fréquentée.
La pointe nord-ouest de l'île, très escarpée, est parsemée d'anses et de baies toutes
plus accueillantes les unes que les autres.
Nous redescendrons pour nous enfoncer ensuite dans la vallée de Colombier,  le plus
verdoyant de l'île. Le lendemain c'est pèlerinage : nous avons refait une marche à pied
dans le centre ville de Gustavia avec petite pause devant le clocher suédois, l'église
catholique, l'église anglicane.























Comme beaucoup d’autres constructions de Gustavia, le clocher a été endommagé par
le cyclone du 2 août 1837, mais fut vite restauré.
La cloche servait à appeler les fidèles au service religieux, ce qui était fait auparavant
par les tambours de la garnison.






















Le charme de ce village doit beaucoup à son habitat, qui rappelle par petites touches
la présence suédoise une ravissante église anglicane au clocher en bois par-ci,
quelques maisons de style par-là, toujours parées de couleurs vives et reconnaissables
à leurs bardages en bois.
























Posée sur un socle, elle est lourde de 10 tonnes de fer et est de fabrication anglaise,
car les mots « Liverpool…Wood…London » y sont gravés.  























L’église catholique « Notre Dame de L’Assomption », Sur la pente derrière l’église
se trouvent le presbytère et le clocher, ce dernier construit à part, sur la colline,
pour éviter d’endommager l’église en cas de chute des cloches pendant un cyclone,
mais aussi pour que celles-ci soient entendues de partout dans la ville.


  






















Cédée par Louis XVI à la couronne de Suède en 1785,  Le 10 août 1877, Oscar II, roi
de Norvège et de Suède, signe un traité qui rétrocède l’île à la France pour la modique
somme de 320 000 francs, " après avis favorable des Saints-Barths "
La saison cyclonique avance. Demain on a prévu de lever l’ancre et de commencer notre

retour vers la MARTINIQUE, GRENADE puis TRINIDAD .


              Retour  pour quelques semaines en France


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