La Gomera

                  

                       gifs espagne 
























Située entre Tenerife et El Hierro, La Gomera a l’aspect d’une grosse pyramide 
rocheuse coiffée d’une dense forêt de lauriers. Cette île volcanique, sans doute la 
plus verte des Canaries, est un véritable paradis pour les randonneurs. 
L’île verte est avant tout le sanctuaire des marcheurs, Des sentiers bien balisés permettent 
de sillonner cette île restée sauvage, royaume de la forêt et des espaces vierges. 
Ne comptez pas trop vous prélasser sur la plage, car il y en a très peu à La Gomera.




Nous passons les jetées du port de San Sébastien de la Gomera le lundi 27 novembre 2011.
Nous voici enfin dans la très attendue île de la Gomera. San Sébastian est la capitale, est 
aussi le port principal.














































Plus petite plus verte aussi, l'eau douce est relativement présente dans la nature, c'est
un paradis pour randonneur. La Gomera est devenue la préférée des randonneurs et pour cause.
Elle a conservé toute l'authenticité de ses sentiers tortueux, de ses vallées en terrasses. 
Le magnifique parc national du Garajonay.
























C'est des ravins profonds, des forêts à la végétation très dense.
Cette forêt primitive couvrait la région méditerranéenne il y a plusieurs millions d'années

et qui a su résister aux dernières glaciations grâce au climat particulier de cette île.





































L'île est la plus petite de l'archipel après Hierro, avec ses 375km² et ses 20000 habitants.
Le sommet situé au centre culmine à 1487 mètres.
Comme les autres îles de l'ouest de l'archipel, la partie sud de l'est plutôt aride, alors que

le nord est humide et verdoyant. La rareté des plages l'a sauvée des promoteurs.
L'île ne livre ses richesses qu'aux randonneurs.
Le premier jour est consacré au centre et au sud de l'île, départ en bus de San Sébastian,

les premiers kilomètres nous font tout d'abord découvrir la partie la plus aride de l'île, la
verdure apparaît avec la surprise de voir des palmiers pousser sur les pentes rocheuses
des premiers contreforts.
En se retournant, on aperçoit le Teide de l'autre côté du bras de mer séparant les deux îles,

toujours aussi majestueux.
Visite de l'intérieure du parc na
tional de Garajonay où l'on s'arrêtera à plusieurs reprises
admirer des vues magnifiques.





Au centre du parc national Garajonay, nous empruntons un des nombreux sentiers pour
une ballade d'une heure et demi en forêt qui nous mène au sommet de Garajonay.
La végétation se transforme alors assez nettement en une sorte de garrigue.
A l'époque des Guanches, les premiers habitants de l'île avant Les Espagnols, s'en

servait de lieux de culte. Des fouilles archéologiques ont mis à jour des restes de l'époque.
A 1487m d'altitude, le sommet nous offre une très belle vue sur toute l'île.
























Nous distinguons nettement les îles de Tenerife et La Palma, le Teide se détachant
majestueux derrière les nuages et la forme de la Caldeira de Taburiente nettement 
visible pour La Palma.

























Nous voyons aussi en contrebas la plus importante cheminée volcanique de La Gomera.
Le deuxième jour au départ de Arrure, nous suivons la GR 132 qui surplombe toute la vallée.







Une vue magnifique nous attend depuis le haut de la falaise sur laquelle s'accroche
péniblement le sentier qui descend vers la mer.
la beauté des paysages environnants sont splendides...






Un vaste canyon qui s'ouvre sur la mer, est découpé par des cultures en terrasses,
avec des petits villages typiques, parsemés de palmiers et de bananiers.
Du haut de la falaise nous découvrons le sentier pour amorcer la dernière et vertigineuse

partie de la randonnée, Valle Gran Rey est une jolie petite bourgade assez touristique.






































La journée suivante avec une voiture de location, nous avons fait le tour de l'île direction
Hermigua belle vallée agricole consacrée à la culture de la banane et à la production de
fruits et légumes. Puis arrivés en bas de la vallée en bord de mer, la petite commune

























El Roque Cano qui surplombe le village de Vallehermoso dans le nord de l’île de La Gomera.

d'Agulo avec ses rues pavées et ses maisons au toit de tuiles.
Continuant une route en lacet nous arrivons à Vallehermoso dont nous découvrons sa place principale, son église et sa rue piétonne.
Nous sommes arrivés aux Canaries avec des à prioris a plutôt négatifs, pensant que le

tourisme de masse avait tout envahi.
Mais nous nous sommes vite rendu compte que cela n’était pas le cas partout et que la

plupart des lieux sont encore très préservés.
C’est une destination qui vaut le détour si on prend le temps de se balader d’île en île et

surtout de visiter leurs intérieurs.

























Au beau milieu de San Sébastian, on peut admirer cette ancienne tour, où paraît il vivait
la maîtresse de Colomb. En tout cas, elle ne risquait pas de coups de soleil...
En 1492, Christoph Colomb fit escale sur La Gomera et ravitailla son navire en eau et en

vivres avant d’entreprendre son périple vers l’inconnu. 
Les petits morceaux de poisson frit «tapas» faisaient déjà partie des traditions culinaires.
La Torre del Conde est une forteresse du XVe siècle qui préside la belle Villa de San Sebastián
La tour de guet s’élève sur un grand espace vert et ouvert, le parc Torre del Conde, entouré de montagnes, de palmiers et de jardins, ce qui en fait un excellent endroit pour se détendre 








Cependant la légende fait état d'une romance avec la gouverneur de l'île : Beatrix de
Bobadilla et Christophe Colomb serait resté ainsi plus d'un mois sur l'île.
Il serait reparti vers l'Amérique avec des boutures de canne à sucre que lui aurait

offert la gouverneur.
La Santa Maria, La Pinta et la Niña
La Santa Maria mesurait 25 mètres de long pour 8 mètres de large, et pesait 102 tonnes. 
Elle avait un grand mât de 23 mètres. Son équipage se composait d'une quarantaine de marins. 
La caravelle était partie du Portugal en août 1492 avec deux autres bateaux, la Niña et la Pinta.




    La Gomera. Surnommée «Isla Colombina» (île de Colomb)
El Silbo est le langage sifflé des Guanches, les aborigènes des îles Canaries, utilisaient 
aussi une forme sifflée de leur langue d'origine berbère. 
Une variante de ce langage est encore pratiquée aujourd’hui sur La Gomera.
Depuis 1982, il figure sur la liste de l’UNESCO du patrimoine mondial à préserver.






5 décembre, départ de la course d'aviron la plus difficile au monde Talisker Whisky Atlantic Challenge. Partant de la ville espagnole de San Sébastian de la Gomera dans les Canaries,
les équipes suivront la "Route de Christophe Colomb" vers l'Ouest à travers le centre de
l'Atlantique jusqu'au Port St Charles à La Barbade.






Elles devront affronter des conditions très difficiles. En moyenne, les équipes mettront
au moins 50 jours à relever le défi, ramant donc pendant Noël et le Nouvel An, et
devraient arriver dans les Caraïbes à partir de mi-janvier.
17 bateaux participent, avec des équipes en provenance du monde entier.

Deux personnes tenteront la course en solitaire, tandis que les équipes des quinze autres
bateaux seront composées de deux, quatre ou six personnes. C'est à juste titre considéré
comme l'un des défis les plus difficiles de la planète. les 2 900 milles de La Gomera, à Port
St Charles, Barbade.
Les bateaux de sept mètres de long et à peine moins de deux mètres de large, avec

seulement une petite cabine de protection contre les tempêtes. .
En laissant les Canaries dans notre sillage nous tournons une page,
Adieux vieille Europe, notre voyage prend enfin toute sa dimension avec le Cap Vert.





                           Au-revoir l'Europe

                   Adios Islas Canarias !

                 

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