Itaparica


         


   
  


                                                 

Le peuple de Salvador se reflète tout particulièrement dans le marché San Joaquim,
situé dans la Ville Basse près du port.
Marché San Joaquim











































Cet authentique marché bahianais est le poumon économique de la ville, mais aussi un
lieu de vie sociale. Il regorge en étals variés auxquels se mêle la population locale.
Nonchalante, chaleureuse. On y trouve pêle-mêle des papayes, goyaves, ananas et des
fruits tropicaux locaux, côtoyant les stands de boucheries, de poissonneries et de cachaça,
la boisson nationale à base d'alcool de canne.





Mais aussi des objets régionaux d'artisanat en terre cuite , des plantes pour guérir
des maux d'estomac, soulager la circulation veineuse..























Une livraison de noix de coco.. un camion entier !

Le quartier de Bonfim et sa basilique.
Car Nostro Senhor do Bonfim est le saint patron de la ville.
Chaque année s’y déroule, la deuxième plus importante manifestation populaire de Bahia.




















Goûter les plats typiques de la cuisine bahianaise comme la moqueca (viandes ou poisson
cuisiné avec de la coriandre accompagné de haricots et de riz).

                                              
ITAPARICA
Suite à notre départ de Salvador de Bahia, nous passons quelques jours sur l’île
d’Itaparica en face de Salvador.




Surnommée la Rome Noire, Bahia Salvador est une destination touristique des plus prisées.
Capitale de l’état de Bahia, la ville brésilienne est située au nord-est du Brésil, au bord de
l’océan Atlantique. Au Brésil on la nomme « São Salvador da Bahia de Todos os Santos ».
Elle est surnommée ainsi parce qu’elle se trouve au bord de « la Baie de tous les Saints ».
La baie doit son nom à sa découverte le jour de la Saint Toussaint le 1er novembre de 1501.
C’est l’occasion de caréner Antinea et de s’approvisionner à la fontaine
de Bica en eau douce (rajeunissante) ??? 






Nous avons profité des marées de vives eaux pour échouer Antinea sur le banc de sable
en face du village d’Itaparica. Séance de grattage, carénage, des œuvres vives (partie
immergée de la coque) du bateau, dérive rentrée, on se pose gentiment sur le sable à marée basse. Nous découvrons la ville d'Itaparica, ses rues tranquilles aux façades colorées, ses places ombragées.












                                 Ecole d'itaparica                                           

Plage bordée de cocotiers
































                                

Nous avons profité de l’escale pour vadrouiller dans l’île et surtout visiter l’incroyable site de
l’église de Baïacu. Sur une colline verdoyante dominant un village de pêcheurs, où jadis les
habitants animistes, pratiquant du candomblé vénéraient un arbre sacré, un superbe banyan.





























A première vue, l’église est complètement envahie par le banyan, mais à y regarder de
plus près, l’arbre semble également recouvrir les murs de la structure sans les détruire,
comme pour les soutenir.






Sachant la précarité des constructions humaines.
On pourrait penser que l’arbre protège l’édifice, des intempéries.

Il a pris l’église non sous son aile mais sous ses branches. Incroyable, car après tout le
banyan aurait très bien pu s’épanouir en poussant, repoussant, soulevant, détruisant les murs,
écrasant l’église, ou même continuer sa croissance dédaignant le très fragile édifice.

                                          
MARAGOJIPE

Nous gagnons rapidement le rio Paraguaçu. Maragojipe est à une quinzaine de milles

dans le nord ouest d'Itaparica.




























27/04/2012: Il faut remonter le rio Paraguaçu sur une dizaine de milles et mouiller devant 
un long ponton en béton.



La ville peu touristique est très animée et commerçante. Ici, pas d'insécurité,
il fait bon déambuler tranquillement dans tous les quartiers.
Le haut de la ville est pauvre, nous ne sentons aucune tension.
Le samedi est jour de marché.






Dès 5 heures du matin, de petits paysans arrivent sur leurs chevaux ils descendent au
village avec leurs mules chargées de fruits et légumes, et s'installent sur la place du village.
















Tous les produits sont d'excellente qualité et à tout petit prix.
C'est un marché de paysans, qui n'a rien de touristique.













































Je n'ai trouvé aucune carte postale dans cette ville, pas même une boutique de souvenir,
d'ailleurs les guides touristiques n'en parlent même pas.
C'est dommage, ou plutôt, tant mieux car le charme et l'authenticité sont ainsi préservés.
On n’attend pas le touriste et les prix sont très peu élevés.




















C'est un régal que de regarder tous ces marchands, quelle ambiance.
Des ados proposent pour quelques réais de ramener les courses en brouette
.




















Sur les berges, c’est la mangrove qui nous entoure.
Du vert partout, nous découvrons les palétuviers, c’est le début de la saison des pluies,
l’herbe est bien grasse, le sol est riche, chaleur et humidité, tout est là pour nous donner
une nature riche et variée.





C’est très beau. Nous pourrons admirer de magnifique Saveiros, voiliers de charges
traditionnels transportant des marchandises.


























Ces bateaux sont adaptés à la navigation fluviale et sont dépourvus de moteur.
Ils bénéficient d’un faible tirant d’eau leur permettant un échouage facile,
Nous prenons un taxi et roulons un peu trop vite hélas pour admirer cette campagne
verdoyante, qui nous emmène à la ville de Cachoeira et Sao Félix.

































Une demi-heure plus tard, le taxi nous dépose après le vieux pont qui sépare São Felix
de Cachoeira. Lorsqu'un train se présente, la circulation s'arrête de part et d'autre du pont
et la route redevient voie ferrée pour laisser la place au convoi de chemin de fer. Curieux !
























Nous flânons ensuite dans les petites rues colorées de Cachoeira.
C'est tout d'abord deux très jolies villes coloniales, mais c'est surtout le berceau du Candomblé.
Le candomblé est un rite afro-brésilien, une cérémonie religieuse pratiquée fréquemment dans
la région de Bahia. On se réunit pour rendre hommage à une divinité (orixà) Par des prières,
des chants, des danses et des sacrifices. 









































Nous débarquons avec notre annexe sur la petite plage de sable située prés de l’appontement.
Une petite rue sablonneuse mène sur la place du village.
Ce petit village est surtout habité par des pécheurs et des employés agricoles.
Le monastère de San Antonio dresse sa silhouette en bordure du rio paraguaçu.
   


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