MADERE




























Blog de antineatdm : Voyage d'Antinéa tdm, gifs animés               
                                                                              


La météo annoncée n'est pas exceptionnelle, aujourd'hui nous devrions
avoir un bon vent mais accompagné d'importantes vagues, puis il revient
de plus en plus fort jusqu'à vendredi, jour ou l'on devrait arriver à Madère.

Les conditions sont donc loin d'être idéales, nous n'avons pas le choix,
nous devons avancer nous sommes attendus dans 8 jours à madère.

Arnaud, Elodie et notre petit fils Alexis nous rejoignent pour les vacances.
Au final, pour cette première journée de navigation, nous avons eu quelques
creux vent de 25 nœuds moyen très variable, nous réduisons la toile dans
l'après midi car ça se durcit encore. La nuit est un peu fatigante, mais le
pilote fait son travail à peu près correctement. les conditions n'auront
cesse de se durcir, le vent monte jusqu'à 45 nœuds dans des creux, énormes.
Nous reprenons la barre en manuel car le pilote nous mettrait en difficulté,
l'état de la mer nous oblige à négocier chaque vague afin de garder un cap
acceptable et ne pas se faire trop se faire chavirer.
La vitesse au looch est de 8 à 9 nœuds, dans les surfs.
Quatre jours pratiquement sans dormir, un cauchemar.








Enfin Porto Santo la petite sœur de Madère, Surgie du fond des
océans, il y a 35 millions d’années, Porto Santo offre un paysage singulier.
A l’approche du petit port, quelques rafales nous cueillent encore.
Nous avons visité une partie de l'ile, l'agriculture a quasiment disparu,
les vignes sont rares. En réalité toute l'économie de l'ile repose sur
sa grande sœur Madère.






























Demain ou après demain nous reprendrons la mer et effectuerons un saut de puce de 30 milles
pour la rejoindre. Une petite navigation de quelques heures, par vent de nord-est 3 à 4 nous amène jusqu'à Madère. L'île malgré ses hautes montagnes n'apparaît qu'à quelques milles de l'arrivée.











Nous choisissons de nous arrêter dans la marina Quinta do Lorde juste après la pointe Est de l'île. C'est une marina récente, Elle est bordée de quelques jolie bâtiments qui abritent des services techniques et un bar restaurant. Le village à l'arriéré est en cours de finition. Elle a deux défauts. 
Le premier de laisser entrer la houle Le second est qu'elle est très isolée. Il n'y a aucun village et commerce à la ronde. Heureusement la capitainerie met gratuitement une navette à la disposition
des plaisanciers pour les conduire deux fois par jour à la ville de Machico. Quant aux loueurs de voitures ils se déplacent sur appel téléphonique et livrent les véhicules à la marina.







Madère a été choisie pour être la première escale de la Clipper Round 11-12 internationale
du Yacht Race mondiale. plus de 500 membres d'équipage, sur des yachts de 68 pieds près
de 40 pour cent n'ont jamais navigué avant de signer.

                Un futur équipier, il s'entraine durement














                      






                      
Madère, comme Porto Santo, est surgie de l'Atlantique lors d'une éruption volcanique.
L'île présente un paysage, sauvage, de pics voisinant avec de profonds précipices, couverts
d'une végétation luxuriante, au fond desquels les torrents ont creusé leur voie vers la mer.
Sur toutes les pentes, dans les jardins, ou même le long des routes, abondent des plantes à
fleurs de toutes sortes : hortensias, géraniums, hibiscus, agapanthes, orchidées,...
 





 
















Une véritable île jardin, un massif montagneux trapu de 60 km de long pour 22 km de large,
aux sommets acérés et déchiquetés,1862 mètres d'altitude. Sur la côte nord, une bonne brise de
Nord-Est générant de nombreuses précipitations favorise la culture du raisin, tandis que le Sud
protégé du vent et de la pluie est propice à la culture de la banane.
Une terre fertile, une abondance de fleurs, C'est pourquoi, à l'inverse de Porto Santo, il y a

beaucoup de végétation en particulier on voit beaucoup de bananiers.







Grace à notre petite voiture de location, nous sommes allés une journée à Funchal
Nous avons visités le marché aux fleurs et aux fruits, un festival de couleurs.

 








L'après midi, visite du jardin botanique, riche de 1500 espèces, 
La vue sur la ville le port et la baie est magnifique.







Le jardin aux orchidées est un jardin de famille très agréable dédié aux
plantes et aux amoureux de la nature, offrant plus de 50 000 espèces de
plantes tropicales tout au long de l'année. ce jardin est absolument unique.














































Nos balades en voiture nous ont fait découvrir des paysages splendide,
falaises déchiquetées, corniches spectaculaires, des cascades, des cols
dans les nuages.


































Nous avons traversé des forêts d'eucalyptus, des massifs d'hortensias
sur des
kilomètres sur la cote nord de l'ile
les villages sont soit perchés sur des falaises ou blottis prés des rivières.
L'ancienne route est encore praticable, elle est doublée par une nouvelle
route , il y a des tunnels et des viaducs partout.




































Les Madériens doivent ce réseau routier aux bienfaits de l'union européenne
pour le développement régionale.
Les zones cultivables ont été créées par l'homme.
Les paysans ont transformé le flanc des montagnes pour y établir terrasses
soutenues par des murs de pierres.








Madère est le paradis des marcheurs, en particulier le long des lévadas,
canaux d'irrigation à flanc de montagne.
Ses multiples lévadas, offrent des balades inoubliables au travers de tunnels
creusés dans la montagne, et de petits chemins perdus dans la forêt.
Son climat subtropical lui permet de bénéficier de températures douces tout
au long de l'année.
























Le mot levada provient du verbe portugais " levar" qui signifie
conduire ( l'eau en l'occurrence ).
La plus ancienne preuve de l'existence d'une levada date de 1461
pour répartir l'irrigation entre 2 terrains !!!
L'île de Madère en compte prés de 2500 Kms plus que de routes dont la
construction a  commencé il y a des siècles puisque la première semble
avoir été construite en 1461.
Nichée entre la mer et la montagne, Santana se démarque des autres villes
de Madère grâce à ses habitations traditionnelles.
On y trouve de petites maisons triangulaires, protégées par des toits
pointus en chaume. Disséminées dans toute la ville, certaines sont mieux























conservées que d'autres. elles sont réellement habités.
On y organise des visites.







Câmara De Lobos, Adorable petit port de pêche , un des rares villages de pêcheurs en
activité .situé sur la côte Sud de l'île de Madère à l'ouest de Funchal.
C'est le centre principal de la pêche, les pêcheurs locaux y prennent lesabre noir, peixe
Espada, ( un poisson d'eaux profondes ).C'est un très bon poisson traditionnel de Madère.
Il y a des décennies, c'était le repaire des phoques moines (ou loups de mer)
et c'est de là que provient le nom de Câmara de Lobos.
ceux-ci furent rapidement massacrés par les premiers occupants portugais pour
leur chair et l'huile obtenue à partir de leur graisse.





Porto Moniz est une petite ville agréable à la pointe nord ouest de l'île,
réputée pour ses piscines naturelles volcaniques, auprès des locaux et
des touristes, ...























Plusieurs caves à Funchal sont ouvertes au public, et proposent des
dégustations des cépages anciens.
Son mode d'élaboration est dû pour une part au hasard afin de mieux le
conserver pendant la navigation sous les tropiques, les Britanniques le
complétaient avec de l'alcool de canne à sucre.
C'est en constatant que ce mélange, agité pendant des semaines dans les
soutes surchauffées des navires acquérait de remarquables qualités
gustatives qu'on tenta de reproduire ces conditions. le vin mélangé
d'alcool est brassé et étuvé à 50 °C pendant plusieurs semaines pour
produire le madère, titré à 18°, et dont on distingue quatre variétés :
Malvasia ( doux, le plus sucré ) Boal ( mi- doux ), Verdelho ( mi- sec )
et Sercial ( sec ).































Ce vin peut se conserver pendant des dizaines d'années sans évoluer de
façon notable.
Nous accompagnons Arnaud et Elodie à l'aéroport et Philippe et Pat nous rejoignent pour
les Canaries. Nous quittons Madère le mardi 15 aout 2011 vers 10 heures du matin.
Le vent est de nord ouest et il nous pousse sur la route directe des Canaries.
Notre destination est l'île de Graçiosa .
Nous regardons l'île de Madère s'éloigner avec un petit pincement au cœur.
Ce n'est pas facile de quitter un endroit aussi plaisant .
Le départ s'effectue à petite vitesse sur une mer plate protégée par les montagnes de Madère
qui coupent le vent du nord mais après quelques milles une grande houle nous rejoint.
Nous passons au nord des îles salvagens, un groupe d'îles rattachées à l'île de madère classées réserves naturelles ou l'on ne peut pas débarquer, ce ne sont que des cailloux  posés sur l'océan







Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire