La Guyane
















































A 7000 km de la France, Amérique du sud, au niveau de l’équateur.
220 000 habitants soit 2,7 habitants au km².
Climat humide - saison des pluies : décembre à juin saison sèche : juillet à novembre. Température annuelle autour des 28°C.
9/10ème du territoire guyanais sont couverts par la forêt amazonienne.
Pendant 3 siècles, la Guyane est convoitée par les anglais, les hollandais, les portugais
et les français. Finalement, le territoire revient à la France par les traités de 1814 et 1817.
En 1946, la Guyane est déclarée Département d’Outre mer.




































LA GUYANE a degrad des cannes 25/06/2012
Le port de Dégrad des Cannes est situé sur le territoire de la commune de Rémire-Montjoly
à quelques kilomètres de Cayenne en Guyane. Il se trouve dans l' estuaire du fleuve Mahury. …
Nous mettons pied à terre sur ce qui devrait être le sol de la marina, mais « marina »
est bien vite dit et bien vite oublié.
En fait, elle se résume en quelques malheureux pontons occupés en partie par des pêcheurs
brésiliens et pour l’autre partie par les plaisanciers. Beaucoup de bateaux poubelles, comme
oubliés là, dommage.
C’est dans ce port qu’il y a 20 ans, ou 15 ans, ou un peu moins pour certains, ont abouti
plusieurs marins, qui n’en sont plus jamais partis.
Navigateurs sur des bateaux verts de moisissure, ils ont perdu leur mentalité de voyageur
pour la plupart, pour devenir aigris et intolérants, déversant une étrange ambiance.
Ils se sont transformés en RMIstes, solitaires et dépressifs, les naufragés du port font régner
ici l’individualisme, l’égoïsme, et ont ne paie pas l'électricité ni l'eau c'est royale .
Arrivé à terre un grand parking et rien, comme dirait Coluche, pas un troquet, pas une mobylette,
la zone ! Nous sommes à 12 km de Cayenne. Alors sans voiture, pas de visite, pas de course,
pas d’Internet. Sans bus ni taxi, nous faisons du stop jusqu'à Cayenne. Pour louer une voiture.
La solution n’est pas économique de toute façon










































LA VILLE DE CAYENNE

Plutôt mignon avec ses maisons traditionnelles à 2 étages aux toits très recouvrant en
prévision des pluies diluviennes en saison humide.
Nous sommes bien loin des mégalopoles brésiliennes ! Ici, tout est calme et tranquille,
avant 16h, les rues sont désertes car tout est fermé pendant les heures chaudes de la journée.
Le commerce est une activité avant tout chinoise, comme à Mindelo au Cap-Vert.
Ils sont partout, ils achètent en gros et revendent leur marchandise aux Guyanais.
Leurs magasins ne payent pas de mine mais on y trouve de tout à des prix plus raisonnable .
Kourou, comparativement est une ville avec bien moins de charme.
C’est une ville dortoir, une ville à « blancs » pour tous les métros venus travailler en Guyane

                VISITE DU VILLAGE HMONG DE CACAO

Les Hmong sont un peuple d'Asie, originaire des régions montagneuses du sud de la Chine (spécialement la région du Guizhou) au nord du Viêt Nam et du Laos.
Les Hmong sont arrivés en Guyane en 1977 fuyant le communisme du Laos (le Pathet Lao),
après avoir séjourné dans les camps de réfugiés de Thaïlande. 
Les habitants Hmongs de Cacao sont des réfugiés politiques recueillis il y a une 50 ans
environ. Chassés du Laos, les Hmongs se sont dans un premier temps réfugiés au Vietnam.
Après les défaites des Français et des Américains aux guerres d’Indochine et du Vietnam,
les vietnamiens ont tenté d’exterminer cette ethnie. Français et Américains se sont ensuite
entendus pour recueillir ces populations sur leur territoire.
Une première colonie de 500 personnes a été accueillie sur le territoire Guyanais, créant
ainsi le village de Cacao.

























Le village de Cacao est à environ une heure de route de Cayenne (60km), situé dans les terres
guyanaises, perdu au fin fond de la jungle, Il est réputé pour être en quelque sorte le jardin 
maraîcher de la Guyane, un village de presque 2000 habitants, dans lequel on se croirait réellement dans quelque village asiatique, les chapeaux de paille des vieilles femmes, les habitations en bois  juchées sur pilotis, marché aux fruits et légumes où les producteurs vendent leurs production directement aux consommateurs.
A savoir que 80% de la production guyanaise en fruits et légumes provient des cultures Hmong
























Dessous, on retrouve les constructions typiques des maisons Hmong, avec 
leur toit dit "en carapace de tortue".









Le marché de Cayenne. Échantillon de saveurs, mélange de couleurs, concentration de vie,
Le samedi matin à Cayenne a lieu un grand marché, on y trouve tous les fruits et légumes locaux, cultivés par les . Hmongs  C'est riche en couleurs et en personnes car il est très fréquenté.
On y trouve aussi  de très bons poissons entiers.





LE LITTORAL DE CAYENNE - SES PLAGES , SES TORTUES









La presqu’île de Cayenne est bordée de belles plages de sable fin.
Nous y allons régulièrement. Tout le long de la plage, nous pouvons observer des traces de tortues venues pondre à +/- 2h autour de la marée haute. Jusqu’en fin juillet, ce sont des tortues luth ( plus
grand spot de ponte des tortues luths ) et à partir d’août, ce sont des tortues olivâtres un peu plus petites. Interdiction de les toucher, de les éclairer pendant la ponte.







Nous n’avons pas eu la chance d’observer la ponte mais les traces et les trous béants et
profonds laissés sur le sable nous donnent un aperçu du formidable effort qu’elles doivent
dépenser. Par contre, lorsque le soleil commence à décliner et que la température du sable
commence à baisser, il est plus facile d’observer l’éclosion.
Un grand nombre de coquilles de tortus luths jonchent le sable.
Interdiction de les aider même si elles semblent en difficulté.
Une journée entière peut s’écouler entre l’éclosion et la remontée à la surface du sable,
temps nécessaire pour leur adaptation à l’air.
Quel parcours du combattant pour ces petites tortues.


                       Centre spatial de Kourou







Pour assister à un lancé d’Ariane du pas de tir, il faut montrer patte blanche.
Aussi, nous assistons au lancement depuis le site d’observation CARAPA, une petite
montagne située à 15 km du tir.
Nous sommes prêts à assister au lancement d’Ariane 5 pour une mise en orbite de
2 satellites de communication. Dans le brouhaha de Carapa, nous ne l’entendons pas.
Le départ est prévu à 19h36, nous ne lâchons plus de vue le ci


































Tout d’un coup, une lumière énorme éclaire le paysage c’est l’allumage du moteur
Vulcain, suivi 7 secondes plus tard, de l’allumage des boosters.
Les 800 tonnes d’Ariane s’arrachent du sol Guyanais.
Ensuite un bruit époustouflant nous entoure, puis un rayon de fumée traverse le ciel.
Nous y verrions presque comme en plein jour !! 2 minutes après le décollage,
Ariane est à 65 km d’altitude et largue en plein océan ses boosters.
1 minute supplémentaire et la coiffe est éjectée, Ariane est sortie de l’atmosphère.
Une demie heure après le décollage, les satellites sont libérés à plus de 9 km/s et transférés
en orbite elliptique autour de la Terre.
Après quinze ‘années de vie espérée, ils deviendront ensuite des déchets et seront un jour
désagrégés telle une météorite.
Le centre Jupiter et la tour de contrôle de la base spatiale, c'est d'ici que le décompte du
vol à lieu dans une belle salle remplie d'ordinateurs et d'écrans de contrôles qui affichent
les informations du lanceur et des satellites.












































La salle Jupiter est située à 12 km de la zone de lancement d'Ariane V que nous 
visiterons un peu plus tard.

















































Nous prenons un bus confortable qui nous emmènera sur les différents points importants du
centre sur la route de l'espace qui fait plus de 15km de ligne droite.







La zone de lancement d'Ariane V avec ces quatre antennes équipées de parafoudre rouge.







On voit les deux déflecteurs droite et gauche qui évacuent les gaz brûlés des boosters et
au centre celui du moteur vulcain.






















La nouvelle fusée Véga, petit lanceur qui peut emporter 1,5 tonnes, 
contre 7 à 10 tonnes pour Ariane V.







































les fusées Soyouz fabriquées en Russie lancées de la base de Kourou pour emporter des
satellites jusqu'à 3 tonnes.
Donc, le centre spatial de Kourou n'est pas près de fermer ces portes l'avenir semble
radieux pour ces activités.

                            Les marais de kaw






Nous partons aujourd’hui pour un peu plus de 24h dans les marais de kaw (ou appelé
rivière de kaw, puisqu'elle se jette dans la mer).
Classés réserve naturelle depuis 1998, les marais de kaw sont situés sur la commune de
Régina deuxième commune de France la plus étendue par sa superficie - 1 213 000 hectares 
Les marais sont situés à 80km de Cayenne.
Le moteur démarre, la pirogue glisse sur l’eau durant 30 à 40 mn. Tout le monde observe
le paysage. Véritable biotopes, paradis des oiseaux hérons etc… 
Les herbes sur l’eau ondulent sous le sillon créé par le bateau, les oiseaux le plus
farouches s’envolent.































Ce carbet flottant dispose d’équipements complets sur trois niveaux.
Le premier niveau comporte différents espaces aménagés. 
Un espace accueil et restauration, pour déguster la cuisine locale. 
Un salon bar, et un espace sanitaires-douches.






















Nous arrivons au village de kaw, le village est composé d’une cinquantaine d’habitants.
Nous faisons un petit tour dans les rues du village en empruntant les chemins de terre
bordés d'Anacardier (noix de cajou), cacaoyers, cocotiers...
Petit détail, on n’a pas le droit de photographier les gens ni dans le village ni dans la
réserve (sur le marais). Eh oui, c’est assez touristique.
Après la petite visite, c’est parti pour une remontée de 25 kilomètres sur la rivière de
Kaw qui sillonne le marais. Tout le long, notre piroguier repère, nous montre et décrit
les nombreuses espèces d’oiseaux présentes sur le marais, …
De notre côté, on essaie d’en avoir un maximum en photos  potables, pas facile d’avoir
des photos nettes à bord d’une pirogue qui tangue ! et on retient tous les noms d’espèces.








Il y en a tellement, que nous ne pouvons tous les représenter !!!
La suite de la balade aura lieu en amont), jusqu’au carbet flottant, observation de la faune/
flore, singes hurleur, caïman, héron cocoi, Jacana, Héron strié, Martin pêcheur géant, ... 
Nous arrivons sur notre carbet flottant, avec au rez-de-chaussée l'espace repas et sanitaires,
le coin couchage au 1er étage avec des hamacs et des lits, et une terrasse-bar sur le toit pour
profiter d'une vue plongeante sur les marais. C'est une structure qui se veut écolo, tout en
bois avec panneaux solaires et toilettes adaptés.
























L'apéro nous attend : ti punch et jus de maracuja à volonté . 12h30 nous prenons
un repas, confectionné par l’un des guides, excellent ! 14h00 On part en pirogue à
travers les marais qui peu à peu se transforment en forêt.
Les arbres remplacent les grandes étendus d’herbe immergé.
On aperçoit de nombreuses aigrettes, cormorans, martins pêcheur, jacanas, ainsi que
diverses espèces d’arbres : bois canon, marécage…
Après plusieurs heures de balade instructive, retours au carbet.
Pendant qu’un des guides ira chercher quelques  touriste pour la nuit, nous décidons
d’aller pêcher avec un morceau de fromage à l’hameçon, nous arrivons à attraper un piraï,
plus communément appeler piranhas, sa dentition impressionnante fait toute la différence…
nous le relâchons. Balade de nuit : observation au projecteur des caïmans.
Le piroguier navigue à la frontale (puissante tout de même).
Il balaie les berges de droite à gauche, à l’affût de bêtes nocturnes.
Nous, passager, n’avons pas le droit d’allumer nos frontales !
Le début de cette deuxième partie est magique.







D’abord, il fait nuit donc l’univers est totalement différent.
Le piroguier s’arrête brusquement ça et là, manœuvre.
Des yeux rouges apparaissent, un  caïman, il  l’attrape avec dextérité, Première
précaution, serrer les mâchoires de la bête pour éviter tout accident.
Une petite explication sur l’anatomie nous est donnée et séance de photo.
La bête est relâchée.
Il y en a quatre espèces : le caïman rouge, le gris, le caïman à lunette et le caïman noir. 











































Nous continuons et apercevons cette fois un caïman rouge qui à la particularité
d’être plus impressionnant car plus gros et aussi beaucoup moins farouche!
Son immobilisme nous permet de l’observer longuement.
La sortie est terminée, nous rentrons au carbet.












































Après toutes ces émotions, la nuit dans les lits pour certains, les hamacs pour les autres.
Le lendemain, levé à 6h30. La brume recouvre les alentours et crée une atmosphère
mystérieuse, surnaturelle, quasi magique...























Après le petit déjeuner, au retour vers le débarcadère, un spectacle étonnant
s’offre à nous, un troupeau de zébus semblent nager dans l’eau, longeant le fleuve
afin de rejoindre la berge.




        




















              Le bagne des îles du salut


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